Cinéma Cahors

cahors (46)

construction d'un complexe cinématographique avec 7 salles et réaménagement des espaces publics environnants
maître d’ouvrage : ville de cahors

concours lauréat avril 2017 - livraison fin 2019
3 625 m² sp

chef de projet chantier: miguel allen
paysagiste collectif: grue
éclairagiste: pha
graphisme: stefania corrado
photos: luc boegly

Le nouveau cinéma de Cahors s’inscrit dans une démarche de centralisation et de revalorisation de l'offre culturelle dans la ville. Intégré dans un projet d’aménagement global de l’espace public, il n’a pas qu’une simple vocation programmatique. C’est un nouveau lieu de vie, aux multiples usages, qui se veut à la fois cohérent et en dialogue avec la ville et son histoire. Il est en effet l’occasion pour la ville de réinterpréter l’ancienne caserne sur la place Bessières, en retrouvant une symétrie perdue et en s’appuyant sur la valorisation d’un grand espace central, à la fois structurant et fonctionnel.

Ses volumes sont créés selon des gabarits rigoureux, puis affirmés visuellement pour à la fois respecter le principe de symétrie et l’assumer pleinement. Le bâti se décompose en deux volumes distincts : un de brique et un de métal ambré, chacun jouant un rôle bien précis tant vis à vis de l’espace public que du fonctionnement interne.

Le corps en brique est un miroir des bâtiments de l’ancienne caserne, une réinterprétation contemporaine, simplifiée mais identifiable. Il propose une esthétique fidèle au territoire du Lot par ce matériau issu d’une filière locale, évitant tout pastiche. La présence de ce volume dans l’espace public est renforcée par l’unicité de son revêtement des façades à la toiture. Des petites perforations en moucharabieh permettent d’apporter de la légèreté à la façade et de créer un appel supplémentaire, plus lointain dans la ville. Cette alternance de pleins et de vides suit une logique fonctionnelle.

Le programme se poursuit dans un deuxième volume, de métal couleur ambrée, imaginé comme une extension du volume de brique afin de ne pas dénaturer la symétrie, voire de la renforcer. La position de ce volume, en retrait sur les deux pignons, permet de continuer à lire le bâtiment principal qui est celui qui rappelle l’histoire du site.